Pour pouvoir proposer des traductions dans de nouveaux domaines, et parce que j’en avais déjà fait quelques-unes dans le secteur médical, j’ai voulu ajouter une corde à mon arc sur quelque chose qui me plaisait. J’ai donc cherché les formations sur la traduction dans le médical – et il en existe peu.

J’ai choisi celle d’Edvenn qui représente 8h de visios et d’ateliers par semaine, donc à distance et sur de longues périodes durant lesquelles j’alternais travail et formation. Je l’ai faite en 2 ans et demi, en faisant des pauses entre les périodes de formation : ça me faisait un planning très chargé et fatigant.

Je l’ai suivie grâce à un triple financement : un reste de CPF, un dossier FIF-PL et un dossier à l’Afdas (car j’ai le double statut microentrepreneur et artiste-auteur). L’écriture des lettres de motivation et des dossiers n’a pas été une mince affaire et j’ai eu très peu d’accompagnement. Mais j’ai eu le sentiment, lors des réponses, que quelqu’un lisait vraiment les dossiers avec attention. Je conseille donc de bien soigner les lettres de motivation en rentrant dans les détails de votre activité et de vos besoins.

Grâce à cette formation, je suis plus en confiance pour ce type de traduction et, surtout, je peux la mettre en avant sur mon CV et sur mon site pour prospecter plus facilement dans ce secteur.

On ne pense pas assez à la formation, alors qu’on cotise tous et depuis longtemps. Il faut savoir prendre ce recul qui est nécessaire pour prendre la main sur sa carrière.

En ce début d’année 2024, j’ai envie d’acquérir des compétences plus poussées en narration. En effet, j’accompagne beaucoup d’auteurs.rices vers la publication, et certains manuscrits plus complexes que d’autres m’orientent sur cette idée de me former plus précisément sur la dramaturgie, les procédés narratifs… Fin janvier, je pianote sur mon ordi, je retombe sur Les Mots, une école d’écriture basée à Paris dont j’avais entendu parler il y a quelque temps. Je prends contact, très rapidement, je découvre plusieurs formations qui traitent ces questions. Fin février, je choisis d’assister à un webinaire de présentation de l’école pour en savoir plus à propos des formations accessibles sur le sujet. Mi-mars, j’assiste à une rencontre informative en visio pour savoir comment utiliser mon CPF et mon OPCO dans ce cadre-là. En tant que microentreprise, j’apprends que je suis éligible à l’OPCO Agefice. Ah oui, effectivement, j’ai déjà été financée par cet organisme en 2021 lors de ma formation de correctrice professionnelle. J’avais dû avancer les frais et j’avais été remboursée à 80 % en fin de formation. En tant que microentreprise, chaque trimestre, je cotise auprès de l’Urssaf 0,20 % pour la formation, autant s’en servir ! J’attends désormais que l’école Les Mots m’envoie sa convention de formation. Suite au prochain épisode !

Cela faisait un moment que je réfléchissais à une formation pour enrichir mon offre de services et apporter un peu de diversité dans mon quotidien professionnel.

Au bout de trois ans de freelance et d’une certaine stabilité dans mes missions de correction et prépa de copie (clients réguliers), j’ai ressenti l’envie d’aller voir un peu ailleurs et de pouvoir faire des missions un peu plus « créatives ». La rédaction étant une activité qui m’intéresse, je me suis donc demandé quelles prestas je pourrais proposer dans ce domaine et me suis très rapidement tournée vers la conception-rédaction.

J’ai commencé à parler autour de moi de ce projet de formation en rédaction et très vite, un ami graphiste/motion designer m’a parlé d’une formation qu’il avait faite avec Guillaume Lamarre (en lien avec le positionnement). Il l’a contacté pour savoir ce qu’il proposait en conception/rédaction et Guillaume Lamarre a évoqué la formation de storytelling « Capter l’attention et susciter l’émotion grâce au storytelling » chez Swash. J’ai contacté l’organisme sur lequel j’avais déjà eu de bons retours, j’ai eu un bon feeling lors de nos échanges (téléphone/mails) et je me suis vite lancée parce que le contenu de la formation me semblait vraiment super intéressant.

Pour financer cette formation, j’ai fait une demande auprès du FIF-PL qui a pris en charge une partie des frais pédagogiques (environ 50 %).

Il faut bien dire que nous n’avons aucune information sur les financements potentiels en tant qu’indépendants et qu’il faut vraiment savoir à quelle porte taper pour obtenir quelque chose.

Morale de l’histoire : être sacrément bien entouré pour choisir LA bonne formation et LE bon plan de financement !

Je n’ai pas spécialement choisi la période de la formation. J’ai pris les renseignements en août et il y avait une session de formation en septembre à laquelle je me suis inscrite tout de suite. Il n’y avait « que » deux jours à caser dans le planning de boulot donc c’était gérable, surtout en le sachant à l’avance.

La formation se déroulait en présentiel, sur 2 jours, dans les locaux de Swash, à Bagnolet. Les conditions d’accueil étaient top et nous n’étions que 4, c’était vraiment royal.

Oui, je suis très satisfaite de ce que j’y ai appris, c’était passionnant et cela n’a fait que renforcer mon envie de développer cette activité de rédaction.

Dans mon cas, la mise en place n’a pas été immédiate parce que j’ai fait cette formation dans l’idée de développer une nouvelle activité. Il me faut donc un peu de temps pour travailler de mon côté et avoir des choses à montrer avant de démarcher des clients en ce sens. C’est donc très présent dans mon esprit mais pas encore très concret pour des projets clients.

Lorsque j’étais salariée, j’avais déjà pu faire une formation avec l’Asfored sur la conception éditoriale : le travail en amont autour des manuscrits. Vu l’évolution de mes missions à ce moment-là, j’en ressentais le besoin. La description de la formation me convenait et l’organisme est plutôt reconnu dans le milieu. La formation s’est bien déroulée, elle durait 3 jours, sur site. Je n’ai pas encore mis en application ce que j’y ai appris, car j’ai changé de travail et même de statut entretemps.

Pour me lancer comme freelance, j’appréhendais la charge administrative et organisationnelle que j’allais devoir gérer en plus de mon métier. J’ai cherché une formation sur les b.a.-ba de l’entreprenariat dans ma région. Mon régime Pôle emploi pouvait me financer entièrement une formation, alors pourquoi hésiter ?

Le collectif Bande à Part (à Nantes) en proposait une sur 3 jours, en présentiel et en petit comité. J’ai pu bénéficier d’un accompagnement privilégié sur la création de ma structure, car nous n’étions que 4, en balayant tous les essentiels : démarches administratives, positionnement (je me suis spécialisée en scolaire pour démarrer, car mon réseau était essentiellement dans ce secteur), prospection, communication, organisation vie pro/perso… ça a été comme un coaching et ça m’a donné la confiance nécessaire à mon lancement.

J’imagine me former de nouveau dans les prochaines années, car j’ai toujours quelques droits sur mon CPF, mais je trouve qu’il y a une énorme pression dessus : comme s’il devait être employé exclusivement pour une lacune importante à combler…